26 avril 2024

Les jumeaux Laliberté champions québécois en badminton juvénile

Olivier et Raphaël Laliberté, originaires de Montmagny, ont récemment participé aux Championnats provinciaux en badminton dans la catégorie juvénile. Ils ont remporté toutes leurs parties afin de devenir les champions québécois en badminton double masculin. Les frères jumeaux Olivier et Raphaël Laliberté se sont rendus aux Championnats provinciaux 2022 en badminton qui se déroulait du 30 avril au 1er mai à Pierrefonds. Ils représentaient les régions de Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches dans la catégorie juvénile en badminton double. Les deux frères ont terminé la compétition en première position avec une fiche parfaite. Ils ont défait l’équipe de l’Outaouais afin de devenir champions du Québec dans leur catégorie. Il s’agissait de leur deuxième passage à cette compétition. En 2019, les deux frères avaient alors participé aux Championnats provinciaux alors à Amqui et avaient terminé en troisième position. Une passion depuis longtemps Pour les jumeaux, la passion du badminton a commencé il y a déjà plusieurs années. Ils ont débuté à jouer de façon sérieuse en quatrième année du primaire. Alors qu’ils sont arrivés aux études secondaires, ils ont joint les rangs de l’équipe de leur école, le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière. Depuis le début de leur parcours à cet établissement scolaire, ils évoluent en compagnie de leur entraineur Charles-Antoine Dionne. Ayant à cœur leurs performances, ils ont choisi de ne pas se limiter aux heures de pratique offertes par leur école. Ils passent beaucoup de temps à s’entrainer en privé. Environ deux ou trois fois par semaine, ils louent une partie du gymnase de l’École secondaire Louis-Jacques-Casault afin d’avoir un espace adéquat pour l’entrainement. Bien que leur entraineur ne puisse les suivre lors de ces pratiques, les deux frères sont convaincus que ce temps supplémentaire consacré à leur sport fait toute la différence sur leurs résultats.

 

Ils ont participé aux Championnats provinciaux en double, mais les jumeaux jouent aussi en badminton simple : « Même que je dirais que nous sommes meilleurs en simple. Mais nous nous complétons quand même très bien lorsqu’on joue ensemble. », mentionne Olivier. Les deux frères continueront de pratiquer le badminton l’an prochain, cette fois-ci au niveau collégial. Ils sont déjà tous les deux recrutés en sport études, mais ils ne fréquenteront pas la même école. Olivier ira au Cégep de Sainte-Foy afin d’étudier en Technique de comptabilité et gestion. « Ils ont vraiment un beau programme qui me propose huit heures de pratique par semaine. » Pour sa part, Raphaël étudiera au Cégep Garneau en Technique policière. Comme ce programme ne se donnait pas dans beaucoup d’établissements scolaires, il ne pouvait pas suivre son frère, mais il se dit satisfait du plan sport-étude que ce Cégep lui offre. « Il y a un peu moins de pratiques à Garneau, mais le niveau est moins fort, donc je vais probablement finir par jouer plus que mon frère. »

Plusieurs opportunités manquées Au cours de leur parcours, les deux frères ont été interrompus par l’arrivée de la COVID-19 en mars 2020. Comme plusieurs autres sportifs dans la province, ils ont dû mettre la compétition sur pause pendant près de deux ans. Les provinciaux des années 2020 et 2021 ont été annulés à cause des mesures sanitaires qui étaient alors en place. Il s’agit donc de deux occasions où ils n’ont pas pu obtenir un titre de champions. Ils sont toutefois heureux d’avoir enfin pu reprendre la compétition en 2022, car il s’agissait de leur dernière chance de participer à ce niveau, étant tout deux actuellement en dernière année du secondaire. Ils n’ont pas non plus été en mesure de participer aux deux derniers Jeux du Québec, cette compétition ayant aussi été annulée à deux reprises en raison de la pandémie. Pendant la pandémie, les jumeaux affirment qu’ils n’ont presque pas pu s’entrainer. Ils sont donc convaincus que sans cette longue pause forcée, ils seraient probablement à un niveau supérieur dans leur performance. Toutefois, Olivier mentionne qu’ils n’étaient pas les seuls à ne pas pouvoir pratiquer, car il était interdit de le faire pour tous les joueurs au Québec. Il explique que son frère et lui ont donc pu demeurer au même niveau que leurs compétiteurs, car ces derniers ont également dû arrêter de jouer.