21 avril 2024

Simon Bérubé s’engage à protéger l’accord Ottawa-Québec concernant les places en garderies

Simon Bérubé, candidat pour le Bloc Québécois dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, était de passage à Saint-Jean-Port-Joli afin d’aborder l’aspect solidarité sociale de sa plateforme électorale. Entre autres, il s’engage à protéger l’entente prise entre les gouvernements fédéral et provincial sur les services de garde que les conservateurs veulent annuler. Le candidat maintient que les gens du comté ont besoin de nouvelles places en garderies et que l’entente entre les paliers de gouvernements selon laquelle le fédéral injectera six milliards de dollars dans le système de garderies du Québec devrait être maintenue. « Ça serait un manque de respect envers le gouvernement du Québec de prendre une entente déjà signée et de la déchirer. » Il affirme que de nombreux parents, souvent les mères, sont obligés de rester à la maison à cause du manque de places dans les garderies. Il n’est pas d’avis qu’un crédit d’impôt comme ce que les conservateurs désirent suffirait à venir en aide aux jeunes familles. M. Bérubé affirme également que le Bloc Québécois souhaite faire passer les prestations spéciales de l’assurance-emploi pour maladie de 15 à 50 semaines. Le candidat explique qu’il s’agissait d’un projet de loi déjà déposé par son parti, mais qu’il n’avait pas pu être voté avant le déclenchement des élections. Aide aux logements M. Bérubé est d’avis que les logements sont un problème dans la région. Il y en a peu de libres et ceux-ci ne sont pas abordables. Il croit qu’il faut venir en aide aux entreprises qui cherchent à bien loger les travailleurs étrangers qu’ils emploient et qui arrivent souvent en vague. Il croit qu’environ 1% du revenu global du gouvernement fédéral chaque année devrait être réinvesti dans la création de logements abordables. Aussi, M. Bérubé demande que les bâtiments ou terrains inutilisés qui appartiennent au fédéral soient convertis en logements. Aide aux aînés Le Bloc Québécois souhaite d’abord augmenter le montant de la pension de retraite du fédéral afin qu’elle soit adaptée au coût de la vie d’aujourd’hui. « Des personnes âgées qui ont travaillé toute leur vie doivent se débrouiller avec 18 000 $. C’est en dessous du seuil de pauvreté, ça n’a aucun bon sens. » M. Bérubé rappelle aussi que son parti avait dénoncé le fait que les 65-74 ans avaient été exclus du versement spécial de 500 $ à la Sécurité de la vieillesse. Selon le Bloc Québécois, cette mesure a injustement séparé les personnes âgées en deux classes.

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