18 avril 2024

Julien Hébert, voyageur devant l’éternel!

Autant les astres se sont alignés pour Xavier Bourgault en vue de repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH) vendredi dernier, autant une éclipse semble avoir obstrué le ciel de Julien Hébert, l’hiver dernier, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). Toutefois, depuis qu’il a été échangé par le Drakkar de Baie-Comeau aux Saguenéens de Chicoutimi en juin dernier, le patineur de 18 ans originaire de Cap-Saint-Ignace voit poindre la lumière au bout du tunnel. « La 2e moitié de la saison a été plus difficile. On a perdu de gros gars dans les échanges et ces décisions ont eu un impact sur mon jeu. Je suis content de me retrouver à Chicoutimi, avec une nouvelle équipe et un nouveau coach en la personne de Yannick Jean », nous a confié celui dont l’âge lui permettait d’être sélectionné par une équipe de la LNH le 23 juillet dernier. À cet égard, le principal intéressé ne se berçait pas d’illusions, ayant affiché très peu d’espoir lors de notre entrevue. Cependant, le rêve de faire carrière dans le hockey professionnel l’habite toujours : « Ce n’est pas fini. Avec une bonne saison l’an prochain, je pourrai toujours me faire repêcher. Même si cela peut être une petite déception de ne pas être sélectionné, ce n’est pas la fin pour autant. Alex Barré-Boulet ne l’a pas été et regardez où il est aujourd’hui. Peut-être qu’il sera un régulier l’an prochain avec le Lightning de Tampa Bay ». Julien se démarque surtout par sa rapidité, sa vision et sa maîtrise du jeu. Mais pour percer, il devra améliorer son lancer et jouer un jeu plus physique afin d’occuper davantage l’espace. L’an dernier, il n’a marqué que quatre buts. Il devra donc reprendre confiance en ses moyens s’il souhaite faire partie du top six des Sags, comme on dit dans le jargon du hockey. « Je suis réaliste et mon objectif est de gagner du temps de glace. Avec encore deux, peut-être trois saisons si je joue comme joueur junior de 20 ans, tout est encore possible pour faire carrière. » Améliorer les statistiques En 33 matchs en 2020-2021 sur la Côte-Nord, il a présenté une fiche de 4 buts et 5 aides pour 9 points. En 18 joutes avec les Wildcats de Moncton et Baie-Comeau en 2019-2020, il avait inscrit quatre points, dont un but. Pourtant, au cours de cette même saison, il avait disputé les 25 premiers matchs avec les Chevaliers midget AAA de Lévis, affichant une fiche de 14 buts et 19 aides pour 33 points. Cette performance lui avait permis de faire partie du camp de perfectionnement de Hockey Canada M-17 l’été suivant, figurant parmi les quatre formations canadiennes en compétition à Calgary. Hébert doit donc recadrer son jeu pour revenir à ce niveau de performance. « La dernière année n’a pas été terrible avec la COVID-19. Pension-aréna, pension-aréna, on ne pouvait voir personne. Ce n’était vraiment pas évident moralement », a-t-il ajouté. Bourgault : le meilleur? Questionné à livrer ses commentaires au sujet de son ex-coéquipier Xavier Bourgault, avec qui il a évolué des catégories atome à bantam AAA, il a lancé : « Impressionnant! Vraiment une machine. Xavier est super bon, un des meilleurs sinon le meilleur. Il a un coup de patin, ça n’a pas de bon sens ». Mentionnons enfin que les jumeaux Coulombe de Montmagny, Antoine et Olivier, pouvaient aussi être repêchés le week-end dernier, Antoine étant un gardien évoluant avec les Cataractes de Shawinigan et Olivier, un ailier des Tigres de Victoriaville, les gagnants de la Coupe du président du circuit Courteau.

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