
En décembre dernier, le Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud (CSSCS), ainsi que tous les autres au Québec, a reçu l’ordre du ministère de l’Éducation de faire des coupes budgétaires afin de diminuer la somme représentée par l’année budgétaire 2024-2025 qui se termine à la fin du mois de mars 2025. Le CSSCS devait donc arriver à la fin de l’année 975 000 $ en deçà de son budget initial.
Selon le service des communications du CSSCS, les coupes budgétaires ont été déterminées selon un pourcentage appliqué au budget de tous les Centres de services scolaire au Québec. Pour le CSSCS, ce pourcentage se traduit par 975 000 $ de son budget d’environ
175 M$. Cela devait être appliqué pour l’année financière qui se termine le
31 mars 2025. Il n’y aurait pas de chiffres officiels reçus pour de nouveaux efforts budgétaires à venir.
Afin d’arriver à l’objectif, le CSSCS a mis plusieurs mesures en place. Entre autres, il y aurait le non-remplacement de postes vacants, notamment ceux qui n’avaient pas été comblés, car aucune candidature n’avait été reçue. Le Centre de services aurait évalué s’il était vraiment nécessaire de pourvoir ces postes à nouveau ou si les tâches pouvaient être réorganisées. Certains projets ont aussi été mis sur pause ou remis à plus tard, comme le remplacement ou l’acquisition de certains outils technologiques au Service des ressources informationnelles. La planification de certains chantiers aurait également été revue, mais aucun chantier en cours n’aurait été mis sur pause.
Questionné à savoir si le Centre de services scolaires envisage la fermeture de certaines écoles afin de réaliser des économies dans les prochaines années, notamment celles qui ont moins de
50 élèves selon les dernières données disponibles, le CSSCS répond : « Chaque année, nous évaluons notre capacité à maintenir certaines écoles ouvertes. Les décisions sont prises en fonction de l’équité des services, du coût de maintien et de la pénurie de main-d’œuvre. Les écoles des Tilleuls et de Saint-Cyrille ne sont pas menacées de fermeture. »
Le Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud a réagi à l’annonce des coupes budgétaires via communiqué. L’organisme souligne que les coupes dans le passé ont eu des impacts encore visibles dans le système d’éducation québécois et il craint qu’une vague du même genre se produise à nouveau. Il ajoute qu’il y a présentement peu d’impact sur les jeunes, mais que poursuivre dans cette direction finira par les affecter. « Nos écoles et nos centres, ce sont des milieux de vie. Il est complètement aberrant de penser qu’on peut couper des enveloppes sans qu’il n’y ait d’impact sur les services aux élèves. En 2025, nous pensions sincèrement être ailleurs, surtout avec un gouvernement qui disait prioriser l’éducation. On donne de la main gauche et on reprend de la main droite. Les besoins sont immenses dans les milieux. Le gouvernement de monsieur Legault devra répondre lors du prochain budget, en faisant les choix nécessaires et éclairés pour le
réseau », a souligné Nancy Gauvin, présidente du syndicat.
Selon le service des communications du CSSCS, les coupes budgétaires ont été déterminées selon un pourcentage appliqué au budget de tous les Centres de services scolaire au Québec. Pour le CSSCS, ce pourcentage se traduit par 975 000 $ de son budget d’environ 175 M$. Cela devait être appliqué pour l’année financière qui se termine le 31 mars 2025. Il n’y aurait pas de chiffres officiels reçus pour de nouveaux efforts budgétaires à venir.
Afin d’arriver à l’objectif, le CSSCS a mis plusieurs mesures en place. Entre autres, il y aurait le non-remplacement de postes vacants, notamment ceux qui n’avaient pas été comblés, car aucune candidature n’avait été reçue. Le Centre de services aurait évalué s’il était vraiment nécessaire de pourvoir ces postes à nouveau ou si les tâches pouvaient être réorganisées. Certains projets ont aussi été mis sur pause ou remis à plus tard, comme le remplacement ou l’acquisition de certains outils technologiques au Service des ressources informationnelles. La planification de certains chantiers aurait également été revue, mais aucun chantier en cours n’aurait été mis sur pause.
Questionné à savoir si le Centre de services scolaires envisage la fermeture de certaines écoles afin de réaliser des économies dans les prochaines années, notamment celles qui ont moins de 50 élèves selon les dernières données disponibles, le CSSCS répond : « Chaque année, nous évaluons notre capacité à maintenir certaines écoles ouvertes. Les décisions sont prises en fonction de l’équité des services, du coût de maintien et de la pénurie de main-d’œuvre. Les écoles des Tilleuls et de Saint-Cyrille ne sont pas menacées de fermeture. »
Le Syndicat réagit
Le Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud a réagi à l’annonce des coupes budgétaires via communiqué. L’organisme souligne que les coupes dans le passé auraient eu des impacts encore visibles dans le système d’éducation québécois et il craint qu’une vague du même genre se produise à nouveau. Il ajoute qu’il y a présentement peu d’impact sur les jeunes, mais que poursuivre dans cette direction finira par les affecter. « Nos écoles et nos centres, ce sont des milieux de vie. Il est complètement aberrant de penser qu’on peut couper des enveloppes sans qu’il n’y ait d’impact sur les services aux élèves. En 2025, nous pensions sincèrement être ailleurs, surtout avec un gouvernement qui disait prioriser l’éducation. On donne de la main gauche et on reprend de la main droite. Les besoins sont immenses dans les milieux. Le gouvernement de monsieur Legault devra répondre lors du prochain budget, en faisant les choix nécessaires et éclairés pour le réseau », a souligné Nancy Gauvin, présidente du syndicat.


