
Plusieurs conseillers ont récemment démissionné du conseil municipal de Saint-Cyrille-de-Lessard, y compris le maire Michel St-Pierre. Toutefois, trois personnes y siègeraient toujours, évitant ainsi de justesse que l’administration de la municipalité doive être mise sous la responsabilité de la Commission municipale.
Selon les premières informations disponibles, la plupart des conseillers municipaux avaient démissionné, à l’exception de deux, soit Kévin Marcoux qui occupe le siège 2 et Claude Dubé qui occupe le siège 4.
Un avis avait alors été rendu public comme quoi la Commission municipale du Québec prenait en charge l’administration de la municipalité, car elle n’avait plus suffisamment d’élus qui siégeaient pour avoir quorum, soit un conseil avec assez de gens pour prendre des décisions considérées valides. La situation a ensuite changé quelques jours plus tard alors que la Commission aurait eu des communications avec le conseiller Éric Harvey dans lesquelles il a affirmé ne pas avoir démissionné. Selon la Commission, les trois conseillers restants sont suffisants pour avoir quorum, donc elle n’aura finalement plus besoin d’intervenir pour gérer la municipalité.
La directrice générale et greffière par intérim, Lucie Roger, ne serait également plus à l’emploi de la municipalité. Cette information a été confirmée par la MRC de Montmagny. D’ailleurs, le dernier avis de la Commission municipale comme quoi elle ne prendrait pas le contrôle de la gestion de la municipalité n’avait pas été publié en date du 7 avril.
Rappelons que des sièges au conseil de Saint-Cyrille-de-Lessard ont été souvent vacants dans les dernières années, alors que, selon les informations d’Élections Québec, le processus d’élection partielle a été enclenché environ huit fois depuis les élections municipales de novembre 2021. Les derniers conseillers élus étaient les sièges 1, 3 et 5 remportés par Julie Lapointe, Éric Harvey et Luc St-Cyr. En janvier dernier, le conseil avait même adopté une résolution en janvier dernier qui visait le dépôt d’une plainte à l’UPAC contre un conseiller des dernières années.


