12 octobre 2025

La Côte-du-Sud dans les autobus du RTC

Une femme de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud a décidé de prendre les grands moyens pour lutter contre l’intimidation sous toutes ses facettes. Nadia Laliberté a lancé une campagne publicitaire dans 75 autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC).

L’initiative repose sur une affiche qui met de l’avant plusieurs mains tendues, qui représentent les différentes cultures, qui sont dirigées vers un cœur avec une inscription « respect mutuel ». Le message est rapidement compris dans le slogan sur l’affiche : « L’intimidation blesse », qui est d’ailleurs écrit en quatre langues. Le français, l’anglais, l’espagnol et l’italien. « J’y crois à mon projet. On doit sensibiliser pour lutter contre l’intimidation », indique Mme Laliberté, qui a déboursé 2 500$ de ses propres poches pour concrétiser son idée.

Un projet bénévole

Nadia Laliberté a initié les démarches avec Bell Canada il y a quelques mois. Une campagne publicitaire avait déjà été lancée sous forme de messages radio. Elle souhaite continuer sa mission de lutte contre l’intimidation. L’option des autobus s’est imposée d’elle-même. « Dans le transport en commun, ça peut être vu et c’est accessible », juge-t-elle. L’étape suivante, elle espère porter le message jusque dans les télévisions. La campagne s’inscrit dans la même démarche qu’une bande dessinée animée adressée entre autres aux enfants, qui avait été créée par Mme Laliberté il y a 7 ans. « Les publicités me coûtent des sous, mais je veux voir les fruits et, surtout, aider à changer les choses. »

Inspirée par son vécu

L’idée de cette campagne publicitaire ainsi que des bandes dessinées animées ne vient pas de nulle part. Nadia Laliberté a elle-même été victime d’intimidation alors qu’elle était en secondaire. Elle a choisi d’affronter la situation de façon pacifique. « Ça a marché. Si ça a marché pour moi, d’autres aussi peuvent le faire », indique-t-elle. Elle a continué d’utiliser la confrontation pacifique, dont une fois sur le marché du travail, où elle a rencontré la personne un à un qui lui en faisait subir, chose qui a de nouveau marché.

Son message continuera de circuler encore dans les autobus de la Vieille Capitale pendant les quatre prochains mois.