
L’entreprise EDF Renewables Canada était de passage dans la région il y a deux semaines pour rencontrer les citoyens dans le cadre de son projet de parc éolien qui se trouvera sur des terres entre Cap-Saint-Ignace, Notre-Dame-du-Rosaire et Sainte-Apolline-de-Patton. L’entrée en fonction des éoliennes est maintenant prévue pour le 1er décembre 2027.
Selon le développeur de projet sénior pour EDFR, Jérôme Dagenais, les rencontres des 12 et 13 mars à Cap-Saint-Ignace et à Sainte-Apolline-de-Patton étaient destinées à garder une bonne communication avec la population concernant le projet. De plus, l’entreprise souhaitait informer les gens des quelques points qui ont changé depuis la dernière rencontre en 2023 et répondre à leurs questions.
Rappelons que le projet représente 180 MW d’énergie et comprend l’installation de 30 éoliennes sur des terres publiques et privées des municipalités de Cap-Saint-Ignace, Sainte-Apolline-de-Patton et Notre-Dame-du-Rosaire. Il est en partenariat avec l’Alliance de l’énergie de l’Est, dont font partie les MRC de Montmagny et de L’Islet.
D’abord prévue pour la fin de l’année 2026, la date d’entrée en fonction des éoliennes est maintenant le 1er décembre 2027. De plus, le poste électrique qui devait être sur le chemin du golf à Montmagny devrait être relocalisé à un autre endroit sur le territoire afin d’optimiser le raccordement électrique des projets éoliens du secteur au réseau électrique d’Hydro-Québec.
M. Dagenais croit qu’il y a eu une bonne participation des citoyens aux rencontres citoyennes alors que son équipe estime qu’une cinquantaine de personnes se sont déplacées à Cap-Saint-Ignace et une quarantaine à Sainte-Apolline-de-Patton.
L’étude d’impact sur l’environnement réalisée en collaboration avec la firme PRESCA a été déposée au ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec depuis janvier 2024. Depuis, les experts du ministère en ont fait la révision et ont demandé une série de questions ou de corrections à l’entreprise. Les derniers documents transmis sont une série de réponses d’EDF datant de février 2025. L’entreprise fournis des réponses, entre autres, à des questions du ministère par rapport à la possibilité de faire des travaux lors de la période de nidification des oiseaux migrateurs, la vitesse de démarrage des éoliennes qui pourraient avoir un impact sur les chauves-souris, sur la méthode de recueille d’inventaire de certaines salamandres de ruisseau, la modélisation du niveau sonore dans le secteur du projet et les possibles mesures d’atténuation en cas de plainte en lien avec les ombres mouvantes.
Tous ces documents sont disponibles publiquement sur le site web du ministère.
Les échanges entre les deux parties se poursuivront jusqu’à ce que le ministère juge l’étude d’impact recevable. Il pourrait alors y avoir la tenue d’un Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE).


