L’année 2025 est en cours depuis environ un mois, mais le Journal souhaitait revenir sur l’an dernier avec le député fédéral Bernard Généreux et le député provincial Mathieu Rivest. Les mêmes cinq questions leur ont été adressées et et ils ont été invités à rédiger une réponse.
1: Votre plus belle réalisation de 2024 et pourquoi ?
Bernard Généreux : Ma plus grande fierté en 2024 a été de maintenir une relation de proximité avec la population dans tous les programmes et services gouvernementaux, particulièrement en ces temps de changement. Être présent sur le terrain, à l’écoute des préoccupations des citoyens et des besoins spécifiques de notre région, a été au cœur de mon engagement. Mon équipe et moi avons travaillé sans relâche pour offrir un soutien personnalisé, simplifier l’accès aux services et faire entendre les préoccupations locales à Ottawa. C’est en renforçant ce lien direct avec les citoyens que j’ai pu continuer à bâtir la confiance et à m’assurer que les enjeux de notre région soient non seulement entendus, mais aussi pris en compte au plus haut niveau.
Mathieu Rivest : Je crois que ma plus belle réalisation est l’annonce d’une confirmation financière du gouvernement de 54,4 millions de dollars pour le complexe culturel et sportif de Montmagny. Avec l’implication extraordinaire du milieu, nous avons pu annoncer en août dernier le nouveau complexe qui répondra aux différents besoins de la communauté en éducation, en sport et en culture, notamment avec une palestre, un centre aquatique et une salle de spectacle au goût du jour. Nous avons prouvé que travailler ensemble avec les différents partenaires du milieu, nous pouvons faire de grandes choses et accomplir de nombreux défis. Je suis vraiment fier du travail rigoureux réalisé avec mes collègues de l’Assemblée nationale et notre ministre responsable de la région de Chaudière-Appalaches, Bernard Drainville pour le succès de ce dossier.
2: Quels sont les plus gros défis que vous avez rencontrés en 2024 et pourquoi ?
Bernard Généreux : L’un des plus grands défis auxquels j’ai été confronté en 2024 concerne les nouvelles normes instaurées par IRCC. Ces changements, ne tiennent pas compte des réalités économiques et démographiques de notre région. Les délais de traitement prolongés, les exigences administratives complexes et le manque de flexibilité dans l’application des règles ont eu un impact direct sur nos travailleurs étrangers temporaires, nos entreprises locales et nos secteurs clés. Ces obstacles ont non seulement ralenti l’accès à une main-d’œuvre essentielle, mais ils ont également accentué les pressions sur une économie régionale déjà en transformation. En tant que député, j’ai travaillé activement pour faire entendre ces préoccupations auprès du gouvernement fédéral, afin que des ajustements soient apportés pour mieux refléter les besoins de notre région.
Mathieu Rivest : La Côte-du-Sud comprend 2 régions administratives, soit le Bas-Saint-Laurent et Chaudière-Appalaches, 3 MRC et 45 municipalités. C’est un grand territoire, donc il est difficile d’être présent comme je le voudrais. Si on parle de dossiers importants, la réfection de la piscine du Cégep de La Pocatière, les enjeux liés aux changements des règles fédérales quant aux immigrants temporaires et les tours cellulaires au Kamouraska ont été des enjeux importants dans ma circonscription. Il est évident que l’on voit que le travail collectif, tous ensemble, permet des résultats significatifs pour notre milieu. Je vais continuer en 2025 à travailler avec les élus et les partenaires du milieu afin de réussir, ensemble, nos projets.
3: Quels sont vos regrets de 2024 ?
Bernard Généreux : En 2024, mon principal regret est que le premier ministre Justin Trudeau n’ait pas choisi de démissionner, malgré les nombreux défis et controverses ayant marqué son mandat. Je suis convaincu qu’un changement de leadership aurait permis à notre pays de renforcer sa position et sa résilience face aux défis à venir, mais bon cela s’en vient!
Mathieu Rivest : Je ne peux pas dire que j’ai des regrets sur mon travail apporté à ma communauté, car je me donne entièrement et les gens qui me connaissent bien savent combien j’aime mon travail et comment je suis fier de mon équipe. La politique est souvent un processus complexe qui nécessite du temps pour porter ses fruits. Je peux être confronté à de nombreux défis et même parfois des échecs, mais je considère que chaque expérience est une occasion d’apprentissage et de croissance. Si je parle plus largement, je pense que mon parti a un très bon bilan depuis les 6 dernières années, mais les bonnes nouvelles sont souvent sous-estimées. Il faut trouver le moyen de bien les communiquer, car je suis très fier de ce que nous avons accompli, pour la Côte-du-Sud et aussi pour tout le Québec.
4: Une réalisation ou un projet en cours qui est sous-estimé, mais qui pourrait être bénéfique pour la population de la région ?
Bernard Généreux : Un projet souvent sous-estimé, mais porteur de grands bénéfices pour la population, est l’avènement d’un nouveau gouvernement à la suite des prochaines élections fédérales. Ce changement pourrait apportera une nouvelle vision axée sur la réduction des impôts et des taxes, offrant ainsi un soulagement direct aux citoyens et aux familles de notre région. C’est une opportunité pour rétablir un équilibre fiscal et redonner aux citoyens le fruit de leur travail, tout en favorisant un environnement économique plus compétitif et dynamique.
Mathieu Rivest : Je pense aux nouveaux projets de parc éolien en Côte-du-Sud. Je crois que la population n’a pas une idée juste des retombées économiques qui vont être importantes pour la région. Je parle du projet de parc éolien Pohénégamook-Picard-Saint-Antonin-Wolastokuk (PPAW), celui de Saint-Paul-de-Montminy et d’autres à venir... Notre gouvernement a de grandes ambitions pour le Québec en matière de développement économique et énergétique. De plus, les projets de loi en justice n’ont pas eu la couverture qu’ils méritent. Il y a eu de très belles avancées dont la médiation obligatoire et l’arbitrage aux petites créances dans le district de Montmagny et de Kamouraska. Pour les dossiers de 5000$ et moins, cela va permettre une résolution plus rapide et plus simple des dossiers. C’est un système de justice qui est plus humain et qui s’adapte de mieux en mieux aux besoins de la population. En général, je trouve que l’on ne parle pas assez des projets de loi et du travail en commission parlementaire qui sont véritablement des avancées majeures pour la collectivité.
5: Quels sont vos principaux objectifs pour 2025 ?
Bernard Généreux : Mon unique objectif pour 2025 est clair : remporter les prochaines élections dans la nouvelle circonscription de Côte-du-Sud, Rivière-du-Loup - Kataskomik - Témiscouata. Cette ambition repose sur ma volonté de représenter fièrement cette région et de défendre ses intérêts à Ottawa. Je suis convaincu que cette circonscription mérite une voix forte, enracinée dans les réalités locales et déterminée à faire avancer des dossiers prioritaires pour ses citoyens. Je m’engage à écouter, dialoguer et travailler avec chaque communauté de ce vaste territoire, qu’il s’agisse des municipalités rurales, des pôles économiques ou des Premières Nations. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir plus prospère et équitable pour tous. 2025 est une année décisive pour notre région, et je suis prêt à relever le défi avec détermination, intégrité et dévouement envers les gens qui m’accorderont leur confiance.
Mathieu Rivest : Continuer à faire rayonner la Côte-du-Sud à l’Assemblée nationale comme je le fais depuis les deux dernières années. Renforcer la synergie entre les acteurs socio-économiques et politiques dans toute la Côte-du-Sud. Être un facilitateur de première ligne à la concrétisation des projets de la Côte-du-Sud. Encourager la participation citoyenne, des acteurs socio-économiques dans la prise de décision liée à l’amélioration et au maintien du milieu de vie de la Côte-du-Sud. Si je parle de dossier plus ciblé, je vais continuer à travailler sur la couverture cellulaire, car c’est une priorité pour moi et mon gouvernement, travailler en partenariat avec les élus et les acteurs concernés afin de trouver la meilleure solution en ce qui concerne la réfection de la piscine du Cégep de La Pocatière et nos nombreux projets d’infrastructures partout en Côte-du-Sud. J’ai bien envie également d’aller à la rencontre des aînés, des travailleurs, des étudiants et de la population de toutes les municipalités de la belle Côte-du-Sud !