
Richard Galibois quitte la vie politique à la fin de son mandat

Après 20 ans dans la vie politique de Berthier-sur-Mer, Richard Galibois ne sollicitera pas de quatrième mandat dans son village natal. L’actuel maire, visiblement en paix avec sa décision, souhaite laisser la place à une nouvelle génération à la tête de la municipalité de près de 1 800 citoyens.
« Je sens que j’ai fait le tour du jardin et que je peux laisser la place, en espérant, aux plus jeunes. [...] À la place de gérer les problèmes des autres, je vais régler les miens », affirme-t-il à la blague.
Richard Galibois est entré en politique municipale comme conseiller pendant huit ans, avant d’assumer la fonction de maire pendant trois mandats consécutifs. Il quitte le navire avant la complétion de la réfection de l’église, du réseau d’aqueduc et de quelques projets immobiliers encore inconnus dont il aurait voulu voir la fin en tant que maire, mais il se dit fier du chemin parcouru. « Ce que je regrette, c’est que nous avons de beaux projets en cours de réalisation. Probablement je ne verrai pas la fin de ça en tant que maire », explique-t-il.
Justement, le projet de remise en valeur de l’église occupe une place particulière dans son cœur, et fait partie des réalisations dont il est le plus fier, tout comme le parc fluvial. « C’est un peu l’ensemble de toutes ces réalisations. On a fait du beau travail et on en est fiers », résume-t-il.
Sous sa gouverne, le développement résidentiel a connu une croissance marquée. Selon lui, l’attirance de la proximité du fleuve et le statut de couronne de Lévis a pu permettre l’expansion de la population, qui est passée de 1 200 à 1 800 habitants en une vingtaine d’années. « On a eu des développeurs dynamiques. Des secteurs comme le Boisé, le Faubourg, la rue du Capitaine ou le chemin du Fleuve. Ce sont tous des développements qu’on a réalisés au fil du temps. Ça a fait en sorte que les gens ont été charmés par le site et le lieu », explique-t-il.
Malgré son départ, M. Galibois croit qu’il a encore du travail à faire à Berthier-sur-Mer dans le secteur résidentiel pendant que les terrains afin d’expansionner se rarifie. Selon lui, il y reste encore des possibilités de faire grossir le parc immobilier. « On doit penser à l’avenir », lance-t-il en rappelant que des investissements doivent être mis en place dans les différentes infrastructures nécessaires pour desservir la population.
Quant à l’avenir politique de Berthier-sur-Mer, pour le moment, aucune personne n’a officialisé sa candidature pour la mairie. Le scrutin est prévu pour le 2 novembre prochain.


