Sur le chemin du retour d’une tournée dans l’est de la province, le député libéral de la circonscription de Marquette, Enrico Ciccone, s’est arrêté le mardi 14 mai dernier à Montmagny pour partager un repas avec Norbert Morin, qui a représenté la Côte-du-Sud à l’Assemblée nationale presque sans interruption entre 2003 et 2018 sous la bannière libérale.
La complicité entre les deux hommes rencontrés dans un restaurant de Montmagny est apparente, même s’ils n’ont jamais fait partie de la même législature. Ils partagent avec enthousiasme leur vision du travail de député.
« Le travail de député est important. En tant qu’opposition officielle, nous recevons souvent le 2e appel, lorsque les citoyens ne se sentent pas écoutés par leur représentant. Ça arrive trop souvent qu’un élu se positionne du côté du gouvernement. Or, notre travail est de toujours défendre nos citoyens et leur bien-être. Il est possible qu’un ministre ne soit pas d’accord avec notre point de vue. Néanmoins, nous ne devons pas justifier son point de vue auprès de notre population. Lorsque je vais défendre un projet auprès d’un ministre ou d’un ministère, ma philosophie est de ne pas abandonner jusqu’à la fin et de sortir de leur bureau avec le nez en sang », déclare de manière imagée le politicien.
Invité conséquemment à commenter le travail de Mathieu Rivest, député provincial caquiste de la Côte-du-Sud, il fait preuve de retenue. Il indique qu’il est dans le comté sans prétention, pour rencontrer les gens locaux et écouter ce qu’ils ont à dire, et non pour prendre position.
Il appert qu’Enrico Ciccone a conservé son style de jeu robuste envers l’adversaire qui a fait sa réputation alors qu’il était défenseur dans la Ligne nationale de Hockey (LNH). Maintenant qu’il est politicien, il résiste tant bien que mal à jeter les gants.
En plus de son travail de député, le libéral occupe aussi le poste de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sports. « Depuis de nombreuses années, peu importe le parti au pouvoir, nous n’en faisons pas assez pour démocratiser l’accès à l’activité physique. Elle devrait être accessible à tous, peu importe leur situation socioéconomique. », avance M. Ciccone.
Il croit qu’une partie du budget octroyé à la santé pour faire de la prévention devrait être attribuée aux sports, car il rappelle que des gens actifs ont généralement moins de risques d’être malades.
du-Sud ?
Enrico Ciccone demeure vague quant aux possibilités du Parti libéral du Québec de reconquérir la circonscription de la Côte-du-Sud en 2026. Une chose est certaine, il espère que le message des libéraux sera entendu par les Québécois d’ici et d’ailleurs.
« Le Parti libéral du Québec, c’est le parti de l’économie. C’est le fondement de notre société. Entre 2014 et 2018, nous avons remis les finances publiques en ordre. Nous l’avons peut-être mal expliqué. Par contre, nous savons calculer. Nous sommes la seule option crédible pour remettre sur les rails les finances publiques de la province » énonce-t-il.
D’ici les prochaines élections provinciales, M. Morin et M. Ciccone pourront se réunir pour une partie de pêche. Cette activité que partagent les deux hommes est une occasion pour eux d’échanger directement et franchement des enjeux qui touchent les gens d’ici et de partager leur expérience.