01 avril 2025

Une saison de rêve pour Alex Barré-Boulet, mais de grosses décisions à venir

Le hockeyeur Alex Barré-Boulet connaît une excellente saison au niveau personnel, mais aussi collectif avec le Rocket de Laval dans la Ligue américaine de hockey (LAH). Avec un contrat qui tire à sa fin, de grosses décisions concernant son avenir en Amérique du Nord arriveront au cours des prochains mois.

Avec une dizaine de rencontres à effectuer à la saison régulière, le Rocket de Laval est en bonne posture pour terminer au premier rang de la LAH, avec une fiche de 41 victoires et 20 défaites. Alex Barré-Boulet contribue grandement à ce succès avec une saison où il brille sur le plan personnel. En 54 parties, le numéro 12 a fait bouger les cordages à 18 reprises et a été complice sur 34 buts, ce qui fait de lui un des joueurs élites du circuit, pour une énième fois dans sa carrière. Il reste toutefois assez humble à cet égard, donnant du crédit au mélange de vétérans et de jeunes joueurs dans la formation lavalloise. « On a de bons vétérans, je pense, à des gars comme Laurent Dauphin, Tyler Wotherspoon, Cayden Primeau dans les buts. On a beaucoup de jeunes qui se sont greffés au noyau de vétéran assez vite et ont trouvé une façon à eux d’être utile. Dans la ligue américaine, ça fait une grosse différence quand tu es un jeune joueur »,, explique, on le rappelle, le meilleur pointeur du Rocket de Laval.

La LNH toujours dans la mire

Alex Barré-Boulet a pris goût à la Ligue national de hockey l’an dernier en s’alignant pendant 36 rencontres avec le Lightning de Tampa Bay, disons qu’il a augmenté en saveur lorsque l’ancien des Alliés de Montmagny a été de l’alignement pour le match d’ouverture au Centre Bell. « Au début de l’année, c’était un sentiment quand j’ai su que je faisais le match d’ouverture à Montréal contre Toronto, c’était assez spécial. C’est un rêve de petit cul. » Une semaine après, les pieds sont revenus sur terre alors que l’état-major du Tricolore le cédait dans les mineurs. « Je n’étais pas déçu de m’en aller à Laval, parce que je voulais un nouveau départ, comparer quand je suis descendu à Syracuse. C’est sûr que j’aurais aimé rester à Montréal, mais j’ai passé par-dessus. »

L’espoir reste quand même, même s’il reconnait que le moment n’est pas idéal, alors que le Canadien de Montréal est en posture pour se rendre en séries éliminatoires. « Des fois c’est une question d’où ce que tu es. Ils avaient besoin de voir ce que leurs jeunes avaient dans le ventre, et c’est bien correct. Il reste encore une quinzaine de matchs, on va voir ce qu’il va arriver pour la suite. Je n’ai pas encore fait une croix sur la ligne nationale », lance Alex Barré-Boulet.

Des décisions importantes à venir

Le 1er juillet 2024, Alex Barré-Boulet tournait une page importante de sa carrière en signant un contrat d’un an avec le CH. Mais ce contrat arrive à échéance dès la fin de la saison. Toujours dans le néant quant à sa prochaine saison, le Magnymontois ne fait aucunement une croix sur la LNH, mais il devrait tout de même s’ouvrir chaque porte. « Je sais qu’il y a du gros hockey qui se joue en Europe. Il va falloir que je m’assoie avec ma femme et mon agent et qu’on jase de qu’est-ce qu’on veut faire. » ABB est conscient qu’en bougeant de l’autre côté de l’Atlantique, le rêve d’être régulier dans le circuit Bettman est à oublier. « Je ne sais pas encore ce que je vais faire. Ça va être un été tu vas avoir de grosses décisions dans mon cas », lance celui qui a maintenant 70 rencontres dans la LNH.

Les yeux rivés sur les séries éliminatoires

Même s’il s’agit d’une question de temps avant que le Rocket soit qualifié pour les séries, Alex Barré-Boulet met ses énergies sur la danse printanière. « J’essaie de ne pas penser [à mon avenir] . L’année passée, quand je suis retourné à Syracuse, j’avais tellement hâte d’avoir un nouveau départ. J’ai commencé à penser à ça pas mal de bonheur et ça m’a sorti de ma partie. » Dans une dizaine de rencontres, la vraie saison commencera pour la troupe lavalloise. Bien confiant sur le succès que lui et ses coéquipiers peuvent avoir, l’attaquant connaît bien la partie et qu’ils doivent se présenter un match à la fois. « En série, ça va être de ne pas se voir en finale ou en demi-finale avant d’avoir joué la première partie. Ça peut aller vite, je l’ai vécu avec Syracuse en finissant, premier perdant en première ronde, parce qu’on se voyait déjà en finale. »