25 juillet 2024

Une belle saison pour les pomiculteurs de Cap-Saint-Ignace

La saison des pommes se termine, mais les nombreux vergers de Cap-Saint- Ignace ont pu en profiter cette année car le climat était de leur côté. Jean- François Ritt, propriétaire du Domaine RITT, revient sur les dernières semaines qui ont été très occupées pour son commerce. Selon M. Ritt, les pomiculteurs de Cap-Saint-Ignace ont été chanceux comparativement à ceux d’autres région du Québec. « On a eu une très belle année et une très belle production. Nous avons été épargnés par le gel au printemps. D’autres régions où on retrouve beaucoup de pomiculteurs au Québec n’ont pas eu cette chance et ont perdu une bonne partie de leur production. » Le Domaine RITT aurait toutefois réussi à récolter une bonne quantité de pommes cette année, suffisamment pour les produits transformés qu’offre l’entreprise tels ses nombreux cidres de pomme. Le beau temps était aussi au rendez-vous. En effet, les fins de semaine pendant lesquelles il était possible de pratiquer l’autocueillette étaient ensoleillées et au-dessus des températures normales pour la saison. M. Ritt témoigne que, malgré qu’il n’y ait pas eu de Fête de la pomme à la Pommeraie des Couillard, il y a eu beaucoup de trafic à Cap-Saint-Ignace. Il croit avoir reçu autant de cueilleurs ou peut-être même plus que l’an dernier. Il ajoute qu’il y avait suffisamment de pommes pour les satisfaire. Pénurie de cueilleurs La pénurie de main-d’oeuvre affecte plusieurs champs d’activités et celui de la pomme ne serait pas épargné. M. Ritt explique qu’il a une bonne équipe qui travaille avec lui dans la boutique et à la transformation de la récolte, mais que c’est plus au niveau des cueilleurs qu’il engage chaque saison que les postes sont de plus en plus difficiles à remplir. « Souvent, les gens qui sont disponibles sont retraités. Nous sommes heureux de les avoir, mais parfois ils ont des problèmes de santé qui les obligent à prendre du repos. C’est aussi des emplois saisonniers, donc c’est plus difficile à combler. » M. Ritt affirme que, cette année, il a été encore plus difficile de trouver des travailleurs et qu’il a craint ne pas y arriver. Tout s’est toutefois bien déroulé et il a pu avoir assez de personnel pour cueillir les pommes à temps.