Le paysage culinaire magnymontois a accueilli un nouvel acteur le vendredi
27 septembre 2024: le restaurant-bar Le Katharos. Ce projet familial est porté par Jérôme Pelletier et Karine Dugas, un duo de passionnés de la restauration, qui s’engagent dans cette aventure malgré les nombreux obstacles administratifs.
Tout a commencé quand le local de l’ancien restaurant L’Olivier a attiré l’attention de M. Pelletier, qui souhaitait d’abord l’acquérir pour sa fille et son gendre,
cuisiniers de métier. Finalement, le couple a décidé de se lancer eux-mêmes dans cette épopée. « Nous avons tous les deux une solide expérience en cuisine. J’ai été chef dans plusieurs établissements auparavant, alors ce projet semblait être la suite logique », explique-t-il.
Le Katharos proposera un menu de style steakhouse, centré sur des viandes de qualité, fournies quotidiennement par la Boucherie Saint-Mathieu. « Nous avons à cœur de travailler avec des produits frais. Chez nous, il n’y aura jamais de steak congelé. Chaque morceau sera livré le jour même. Nous allons commencer tranquillement et adapter notre offre selon la
demande », assure Mme Dugas.
Le couple a hérité d’un bâtiment en mauvais état, abandonné depuis plusieurs mois. « C’était vraiment un gros chantier. Nous avons passé plus d’un mois et demi à
nettoyer et à rénover la cuisine ainsi que le sous-sol », raconte-t-il. Après de nombreuses heures de travail, l’établissement est maintenant prêt à accueillir ses premiers clients.
Comme tout restaurateur, l’obtention des autorisations nécessaires, notamment celui pour vendre de l’alcool, s’est révélée être un véritable parcours du combattant. Le duo a dû naviguer entre les formalités administratives, les plans d’architecte et les exigences de la Régie des alcools, courses et jeux du Québec. « Il a fallu se déplacer à plusieurs reprises à Québec pour tenter d’accélérer les démarches. Nous espérons recevoir le permis sous peu », ajoute M. Pelletier.
Comme beaucoup de restaurateurs, le couple est conscient des défis économiques actuels, notamment la hausse des prix des matières premières. « Oui, c’est une inquiétude, mais nous avons investi près de 30 000 $ dans ce projet, donc nous sommes déterminés à le mener à bien », affirme-t-il avec conviction.
L’établissement est ouvert de 11h à 22h du mercredi au dimanche. De plus, l’équipe est disposée à prolonger les heures du service, tout dépendant de la fréquentation. (JST)