Saint-Roch-des-Aulnaies a annoncé récemment qu’elle se retirait du projet de fusion avec La Pocatière, Sainte-Anne-de-la-Pocatière et Saint-Onésime-d’Ixworth. « Les gains n’étaient pas assez significatifs pour aller de l’avant », a déclaré le maire André Simard, soulignant l’importance de justifications claires pour convaincre les citoyens.
Il a rappelé que, dès le départ, le Conseil avait promis de soumettre la question à un référendum si des avantages concrets se dessinaient. « En l’absence de telles plus-values, il n’y a pas de raison de pousser pour un regroupement ,» a-t-il affirmé, réitérant son engagement envers la transparence et la démocratie.
Chaque agglomération concernée a analysé les bénéfices d’une unification selon son propre contexte. « Les autres municipalités, comme La Pocatière, voyaient davantage de gains en raison de leur situation financière, » a expliqué M. Simard. Saint-Roch, avec un budget modeste, mais des infrastructures à jour et une équipe bien établie, restait en position stable, limitant les avantages d’une fusion pour sa population.
Cette décision suit une présentation publique l’été dernier, où les résidents ont été informés des implications de la démarche. Un groupe de citoyens a par la suite réclamé une consultation par référendum, une approche que le maire a qualifiée de « démocratique et constructive », plutôt que d’opposition formelle.
Malgré ce retrait, les partenariats intermunicipaux de Saint-Roch demeurent, notamment en sécurité incendie, où une entente avec La Pocatière est en place depuis 2016. « Ce partenariat est crucial et continuera sans interruption », a précisé M. Simard, ajoutant que ces ententes permettent aux localités de mutualiser leurs ressources tout en maintenant leur autonomie.