Un jeune de 19 ans lance son entreprise de tutorat

Jonathan Pelletier organise une campagne de financement sur La Ruche qui se nomme Ensemble pour la réussite scolaire pour l’aider à doter son équipe d’outils technologiques modernes et écologiques. Crédit photo : Jonathan Pelletier.

21 juillet 2025

À seulement 19 ans, Jonathan Pelletier a lancé Tutorat Plus en mars dernier, une entreprise qui vient en aide aux étudiants âgés de 15 à 29 ans dans la grande région de Québec. L’objectif est d’éventuellement s’étendre à Chaudière-Appalaches, dans le domaine du soutien scolaire.

Avec une douzaine de clients à son actif, Tutorat Plus emploie trois tuteurs entièrement bilingues. L’entreprise offre de l’aide aux devoirs, de la préparation aux examens et un suivi continu avec les étudiants,, en présentiel ou en ligne.

« À certaines occasions, c’est une séance, d’autres fois, c’est trois, six, neuf, et avec le programme d’été, on vise 12 à 15 semaines. J’offre aussi des programmes d’abonnement pour l’année scolaire 2025-2026. À ce moment-là, on tiendra des rencontres régulières avec l’étudiant pour l’aider s’il y a des matières ou notions qu’il ne comprend pas trop », explique le fondateur de Tutorat Plus, Jonathan Pelletier.

Une passion née au cégep

Jonathan Pelletier a commencé à faire du tutorat alors qu’il était au cégep.

« J’ai reçu un courriel de l’un de mes professeurs d’anglais qui m’a invité à devenir tuteur dans cette matière. Elle voyait que j’avais une bonne capacité à l’école. Par la suite, j’ai élargi mon champ de compétences et j’ai commencé à enseigner d’autres matières », ajoute-t-il.

Aujourd’hui, il se spécialise surtout en mathématiques, physique, chimie et même en biologie. Lui et ses collègues accompagnent principalement des étudiants du secondaire et du cégep, mais ils offrent également leurs services aux élèves du primaire.

Un été bien rempli

Même si l’année scolaire est terminée et que l’été bat son plein, Tutorat Plus propose des programmes estivaux pour préparer les étudiants à la rentrée.

« Par exemple, si un parent me contacte pour que son enfant soit prêt pour la prochaine année, je prépare un programme personnalisé. On révise les grandes matières durant l’été pour que l’étudiant soit mieux préparé », explique Jonathan Pelletier.

Un camp d’été pour les curieux de nature

Dans un domaine similaire, l’organisme à but non lucratif Apprendre Autrement, basé à Saint-Jean-Port-Joli, organise le Camp curieux de nature pour quelques jeunes de la région de L’Islet-Nord, pendant quatre semaines cet été.

« Ça fait trois éditions qu’on offre notre camp éducatif aux jeunes du premier cycle du primaire. Ce qu’on souhaite, c’est intégrer la lecture, les mathématiques et la culture générale sans que ça paraisse trop “scolaire” », souligne la directrice générale d’Apprendre Autrement, Martine Bélanger, en ajoutant que plusieurs thèmes sont abordés, comme la forêt, l’eau et le vent.

Apprendre Autrement, qui compte neuf employés, offre principalement de l’appui pédagogique personnalisé, en tête-à-tête, pour les élèves du primaire, du secondaire et en formation des adultes. Ce n’est donc pas nécessairement de l’aide aux devoirs.

« Nous, ce qu’on fait, c’est d’abord repérer où se trouvent les difficultés. Au primaire, c’est souvent plus délicat, mais on travaille de concert avec l’enseignant, qui nous indique ce qu’il observe. On cible surtout la lecture au primaire et ,au secondaire, ce sont surtout le français, les mathématiques et parfois l’anglais », explique Martine Bélanger.

Apprendre Autrement propose aussi un service de francisation en entreprise, où des formateurs se déplacent pour enseigner le vocabulaire propre au milieu de travail. Ensuite, en petits groupes ou en séances individuelles, ils poursuivent l’apprentissage du français courant.

Une biblio-mobile pour stimuler la lecture

« C’est tellement important que les enfants en bas âge aient un livre dans les mains, car les difficultés en lecture sont fréquentes. Alors, nous nous déplaçons de maison en maison pour proposer des activités, et nous prêtons des livres », conclut Martine Bélanger. Elle précise que de nombreux immigrants bénéficient de ce service de biblio-mobile.