16 octobre 2025

Bilan du deuxième trimestre Re/Max Chaudière-Appalaches : baisse en immobilier commercial

La bannière immobilière Re/Max a présenté dans son bilan des transactions commerciales que le marché de Chaudière-Appalaches a connu un ralentissement au deuxième trimestre de 2025. Le volume monétaire des transactions a diminué de 60 % par rapport à la même période en 2024, et le nombre de ventes a baissé de près de 29 %.

« Je ne suis pas tant étonnée par ces chiffres. [...] Il y a autant une baisse dans les ventes de maisons qu’au niveau commercial, mais le troisième trimestre va être meilleur. C’est peut-être en raison du beau temps, mais c’est la folie qu’on n’a pas vraiment eue cet été », explique la courtière immobilière chez Re/Max L’Islet, Marie-Josée Ouellet, qui affirme avoir pris connaissance du document.

Un graphique des statistiques Centris sur le nombre de ventes résidentielles mensuelles en 2025 comparé à 2024, pour l’ensemble des bannières immobilières dans Chaudière-Appalaches, fourni par le courtier immobilier chez Re/Max Élégance, Serge Blais, montre toutefois uniquement des augmentations jusqu’à maintenant, allant jusqu’à 21 % pour le premier mois.

« Si tu prends la moyenne dans Chaudière-Appalaches, il y a une augmentation du nombre de ventes à tous les mois. Il n’y en a aucun qui est en baisse. [...] De mon côté, je fais des records de vente. C’est un marché de vendeurs. Les maisons continuent de monter de prix et il y a des surenchères », raconte Serge Blais.

Selon les deux courtiers, il y a actuellement beaucoup de surenchère pour l’acquisition d’une propriété, puisqu’il y a évidemment plus d’acheteurs que de vendeurs.

« Il y a des surenchères dans au moins 50 % des cas, puis je ne l’ai pas analysé, mais je te dirais que dans 50 à 75 % des ventes que l’on réalise, elles sont en surenchère. Donc, elles se vendent au-dessus du prix demandé avec des offres multiples », admet Serge Blais.

Quant à sa collègue de chez Re/Max à L’Islet, elle raconte que lorsque les propriétés sont en bas de 300 000 dollars, il y a un peu de surenchère, puisqu’il y a beaucoup d’acheteurs. Elle ajoute néanmoins que c’est le cas présentement, mais que ce ne l’était pas cet été.

Très peu de ventes commerciales

De son côté, Serge Blais n’est pas surpris lorsqu’on lui mentionne que le volume monétaire des transactions commerciales a diminué de 60 % par rapport à la même période en 2024, et que le nombre de ventes a baissé de près de 29 % dans le secteur commercial.

« Le volet commercial, c’est une peanut. Il n’y a pas beaucoup de ventes. C’est sûr que si on regarde tout ce qui se passe présentement, ce ne sont pas de bonnes années au détail. Si tu analyses le côté commercial seulement, qui représente très peu de ventes, c’est quelque chose qu’on ne regarde pas beaucoup et qu’on n’analyse pas trop, car si j’attendais après ça pour vivre, je mourrais de faim », mentionne-t-il avec une touche d’humour.

Avec le troisième trimestre immobilier qui vient tout juste de se conclure à la fin septembre, Marie-Josée Ouellet reste positive pour le quatrième et dernier trimestre qui commence.

« Je pense qu’il va être bon, parce qu’on est présentement dans une bonne vague. Le beau temps fait aussi en sorte que les gens aient le goût de déménager. Là il fait beau, les gens se promènent à moto en regardant ce qu’il y a à vendre et ça leur donne espoir de déménager. Donc, si le beau temps continue, ça va continuer aussi dans les ventes de maisons », conclut-elle.

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