29 octobre 2024

Sensibiliser les jeunes aux relations amoureuses toxiques

Les maisons d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale de Chaudière-Appalaches, dont le Havre des femmes fait partie, s’unissent afin de lancer une campagne sur les réseaux sociaux. « @relation100questions » s’adresse particulièrement aux jeunes entre 12 et 25 ans et cherche à répondre à leurs questions sur les relations amoureuses.

L’an dernier, les quatre maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale de Chaudière-Appalaches s’étaient unies afin de présenter la campagne « #àlamaison » qui visait à sensibiliser les gens à la violence conjugale et aux signes à surveiller lorsqu’on croit qu’un proche pourrait être victime de violence conjugale. Selon Karine Boutin, intervenante en prévention et sensibilisation au Havre des femmes, la campagne a eu beaucoup de succès et a permis de donner une grande visibilité à la cause dans la région administrative grâce à toutes les publicités diffusées sur les réseaux sociaux et aux affiches installées dans chaque municipalité. Les équipes des maisons d’hébergement ont donc décidé de lancer une nouvelle campagne pour 2024.

« @relation100questions » est un compte sur la plateforme Instagram qui sera opéré à tour de rôle par diverses intervenantes des maisons d’hébergement. Il sera aussi possible d’utiliser le mot clé « #relation100questions » sur les réseaux sociaux pour contribuer à la campagne. Mme Boutin explique que cette campagne vise principalement les jeunes entre 12-25 ans et que c’est pour cette raison que la plateforme Instagram a été choisie, cette dernière se révélant l’une des préférées des gens de cette catégorie d’âge.

Sur la page de la campagne, les intervenantes publieront des visuels informatifs afin d’aider les jeunes à faire la différence entre une relation amoureuse saine et une relation toxique. Des vox pop seront aussi publiés dans lesquels les jeunes poseront les questions qu’ils ont par rapport au sujet et les réponses des intervenantes. « Nous voulons savoir ce que les jeunes savent déjà et les questions qu’ils se posent. Après tout, si un jeune s’interroge à propos de quelque chose, il n’est probablement pas le seul et le fait de donner la réponse pourra surement en éclairer plusieurs », explique
Mme Boutin. Il est aussi possible de poser des questions aux intervenantes via la messagerie privée de la page Instagram.

Rejoindre les jeunes

Selon l’intervenante du Havre des femmes, le sujet et la catégorie d’âge visée par la campagne ont été choisis du fait que la violence conjugale toucherait beaucoup les adolescents et les jeunes adultes. « L’initiative part d’études qui ont été faites jusqu’en 2015, révélant que 60 % des jeunes disent avoir vécu au moins une forme de violence dans leurs relations amoureuses. On voit donc l’importance d’agir en amont et de rejoindre les jeunes le plus tôt possible afin qu’ils puissent plus facilement reconnaitre les signes d’une relation amoureuse toxique. »

En plus de gérer le compte Instagram, les intervenantes sont présentement en tournée dans les établissements post-
secondaires de Chaudière-Appalaches afin d’aller directement à la rencontre des jeunes avec la campagne. Elles seront d’ailleurs de passage au Cégep de La Pocatière le 15 févier. Elles invitent également les établissements postsecondaires qui souhaiteraient accueillir leur kiosque à entrer en contact avec elles.

L’an dernier, les quatre maisons d’hébergement pour les femmes victime de violence conjugale de Chaudière-Appalaches s’étaient unis afin de présenter la campagne « #àlamaison » qui visait à sensibiliser les gens à la violence conjugale et aux signes à surveiller lorsqu’on croit qu’un proche pourrait être victime de violence conjugale. Selon Karine Boutin, intervenante en prévention et sensibilisation au Havre des femmes, la campagne a eu beaucoup de succès et a permis de donner beaucoup de visibilité à la cause dans la région administrative grâce à toutes les publicités diffusées sur les réseaux sociaux et aux affiches installées dans chaque municipalité. Les équipes des maisons d’hébergement ont donc décidé de lancer une nouvelle campagne pour 2024.

« @relation100questions » est un compte sur la plateforme Instagram qui sera opéré à tour de rôle par des intervenantes des maisons d’hébergement. Il sera aussi possible d’utiliser le mot clé « #relation100questions » sur les réseaux sociaux pour contribuer à la campagne. Mme Boutin explique que cette campagne vise principalement les jeunes entre 12-25 ans et que c’est pour cette raison que la plateforme Instagram fut choisie, cette dernière étant une des préférées des gens de cette catégorie d’âge.

Sur la page de la campagne, les intervenantes publieront des visuels informatifs afin d’aider les jeunes à faire la différence entre une relation amoureuse saine et une relation toxique. Des vox pop seront aussi publiés dans lesquels les jeunes poseront les questions qu’ils ont par rapport au sujet et les réponses des intervenantes. « Nous voulons savoir ce que les jeunes savent déjà et les questions qu’ils se posent. Après tout, si un jeune s’interroge à propos de quelque chose, il n’est probablement pas le seul et de donner la réponse pourra surement en éclairer plusieurs », explique Mme Boutin.

$!Une intervenante enregistre un vox pop.

Il est aussi possible de poser des questions aux intervenantes via la messagerie privée de la page Instagram.

Rejoindre les jeunes

Selon l’intervenante du Havre des femmes, le sujet et la catégorie d’âge visée par la campagne ont été choisis, car la violence conjugale toucherait beaucoup les adolescents et les jeunes adultes. « L’initiative part d’études qui ont été faites jusqu’en 2015 qui révélaient que 60 % des jeunes disent avoir vécu au moins une forme de violence dans leurs relations amoureuses. On voit donc l’importance d’agir en amont et de rejoindre les jeunes le plus tôt possible afin qu’ils puissent plus facilement reconnaitre les signes d’une relation amoureuse toxique. »

En plus de gérer le compte Instagram, les intervenantes sont présentement en tournée dans les établissements post-secondaire de Chaudière-Appalaches afin d’aller directement à la rencontre des jeunes avec la campagne. Elles seront d’ailleurs de passage au Cégep de La Pocatière le15 févier. Elles invitent également les établissements post-secondaire qui souhaiteraient accueillir leur kiosque à entrer en contact avec elles.

$!Le logo de la campagne fut choisi après un vote que les maisons d’hébergement ont fait auprès des jeunes.
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