
L’humoriste Guillaume Pineault fait le tour du Québec avec son spectacle
« Vulnérable » dans lequel il s’ouvre sur des sujets difficiles comme l’anxiété. Des supplémentaires sont prévues partout dans la province jusqu’en 2026. Il sera d’ailleurs de retour devant le public magnymontois le 15 mars prochain.
Avec son deuxième spectacle
« Vulnérable », Guillaume Pineault explore des sujets un peu plus difficiles comme l’anxiété, la solitude et la communication. « Je sais que vite comme ça on dirait un peu une conférence, mais je jure que c’est vraiment un show d’humour, blague l’humoriste. C’est vraiment le spectacle dont je suis le plus fier. Les gens viennent me voir et je réalise qu’on réussit vraiment à les toucher avec ce spectacle-là. »
Très satisfait du succès de son premier spectacle « Détour », Guillaume se dit étonné de la réponse encore meilleure du public avec son deuxième one-man-show. En effet, il présente déjà des supplémentaires depuis un moment et il en a encore de prévues jusqu’à 2026.
L’humoriste parle de « Vulnérable » comme étant un spectacle mieux ficelé que son premier, mais surtout beaucoup plus intime. « Ça me fait un peu rire, car je trouvais toujours ça quétaine quand un humoriste disait qu’il “s’ouvre à son
public avec son spectacle “, mais je réalise maintenant que c’est vraiment ça que je fais en ce moment. »
Guillaume Pineault n’a pas le parcours typique d’un humoriste. Plutôt que l’École de l’humour, il a choisi d’étudier dans le domaine de la santé. En effet, il a d’abord été ergothérapeute puis ostéopathe, deux métiers dans le domaine de la santé qui concerne la réadaptation et les articulations. Après avoir pratiqué un moment, il a finalement décidé de se réorienter vers un autre milieu qui le passionnait : l’humour.
Même s’il ne fait plus partie du domaine du monde de la santé, il a gardé son approche scientifique même dans l’humour.
« Les années que j’ai passé à l’université et à devoir remettre des travaux avec des dates limites m’a donné une certaine discipline. J’ai aussi appris à valider mes recherches. J’ai l’impression que ça m’aide autant en humour, surtout dans mes sujets de radio par exemple. Je trouve qu’il est vraiment important d’arriver préparé, je ne peux pas dire n’importe quoi! »
L’humoriste ajoute qu’il voit son public un peu comme il voyait ses patients à l’époque : « Lorsque j’arrivais dans une salle d’attente avec le dossier d’un patient, il ne me connaissait pas nécessairement, je voulais qu’il me trouve fun et qu’il me fasse confiance. C’est un peu comme ça que je le vois quand j’entre sur scène, mais là j’ai comme 1 000 patients à convaincre, quoique maintenant, certains d’entre eux viennent pour un suivi! », blague-t-il.


