
L’eau, fil conducteur d’un projet éducatif au Musée de la mémoire vivante

Le Musée de la mémoire vivante de Saint-Jean-Port-Joli a présenté, le 1er juillet dernier, les fruits du projet « Je me souviens de l’eau », réalisé par des élèves des écoles primaires de L’Islet et de Saint-Cyrille-de-Lessard.
« En 2024 et 2025, nous avons animé trois séries d’ateliers parascolaires — une à l’école Saint-Cyrille et deux à Saint-François-Xavier de L’Islet. Chaque série comprenait huit rencontres, au cours desquelles les jeunes étaient invités à découvrir et à échanger au sujet des cours d’eau de la région », mentionne la directrice générale du Musée de la mémoire vivante, Bianka Roy.
À l’école Saint-Cyrille, les élèves des premiers, deuxièmes et troisièmes cycles ont écouté des témoignages portant sur la chute à Taupin, la pêche à la mouche et le lac d’Apic.
À l’école Saint-François-Xavier, les élèves du deuxième cycle ont quant à eux entendu des témoignages concernant le quai de L’Islet, le fleuve Saint-Laurent et le lac Trois-Saumons. De leur côté, ceux du troisième cycle ont découvert des récits sur la pêche, la pratique du canot à glace, le Phare du Pilier-de-Pierre, ainsi que sur la pêche à l’anguille.
Au total, 12 capsules ont été présentées aux 45 jeunes participants. Elles rassemblaient 16 témoins, pour la plupart originaires de la région. Les élèves devaient ensuite créer environ quatre œuvres chacun, inspirées des témoignages ou de leurs propres souvenirs, en utilisant différentes techniques.
Ainsi, une œuvre était réalisée à l’aquarelle, une autre en collage, une au dessin et une au pastel gratté. En tout, 150 œuvres ont été produites, dont 75 ont été sélectionnées pour composer l’œuvre collective Je me souviens de l’eau.
Les jeunes ont également appris le tricot aux doigts, ce qui a permis de créer des tubes de laine intégrés à l’œuvre collective.
Pour mener à bien ce projet, le Musée a pu bénéficier du soutien financier du gouvernement, ce qui a permis d’offrir l’activité gratuitement. Toutefois, pour organiser une seconde édition, l’équipe devra encore une fois trouver une source de financement.
Dans l’éventualité d’une prochaine édition, les organisateurs envisagent également de proposer une nouvelle thématique aux jeunes artistes.


