18 mars 2025

L’hymne au printemps sur des courtepointes

La courtepointière Francine Robichaud souligne son projet de 80 ans en grand. Dix de ses œuvres, mettant de l’avant L’hymne au printemps de Félix Leclerc, sont affichées jusqu’au mois de mars sur les murs de la bibliothèque de Montmagny.

L’ensemble des paroles du classique de Félix Leclerc est mis de l’avant à travers une évolution similaire que l’on retrouve dans la pièce originale, celle des saisons. Un cheminement qui apporte la splendeur aux pièces, selon Mme Robichaud. « L’hymne au printemps, c’est beau, ça part des quatre saisons qui passent. Il y a des courtepointes que c’est le printemps, d’autres c’est l’hiver d’autres c’est l’été. On voit la différence. »

Une technique différente

Créatrice d’une centaine d’œuvres exposées partout dans le monde, dont une qui a été offerte pour le pape, les formes géométriques ont toujours été mises de l’avant par l’artiste qui habite à Brossard. Elle a dû s’adapter quelque peu afin de trouver une chaleur dans ses courtepointes de L’hymne au printemps. « J’ai fait beaucoup d’expositions géométriques. Celle-là a beaucoup plus de formes avec des courbes, et on voit tout le côté avec le soleil, la nature, la mer, les montagnes. Le côté géométrique, c’est plus froid », explique Mme Robichaud.

L’hymne parfait

Félix Leclerc a toujours eu une place spéciale chez Francine Robichaud. Tout au long de sa vie, la courtepointière a écouté les pièces de l’artiste québécois en admirant ces dernières. Elle souhaitait montrer son admiration dans ses œuvres. « Toute ma vie, j’ai aimé les chansons de Félix Leclerc. Je trouvais que c’était un bon thème pour faire des courtepointes. Il y a d’autres chansons comme Moi mes souliers. Je ne pense pas que j’aurais pu faire une série de courtepointes sur les souliers », lance-t-elle en ricanant.

La collection de Francine Robichaud a pris près de cinq ans à être réalisée, pour une dizaine de mois à chaque courtepointe. 75 mètres de tissu ont été utilisés pour coudre les paroles.