L’artiste de L’Islet, Tania Hillion, signe sa deuxième murale en carrière intitulée « Terre commune ». Réalisée dans le cadre du projet « Fous du français », elle fait le lien entre l’amour de la langue française et celle de la population pour le territoire de la MRC de Montmagny.
La fresque de Tania Hillion se retrouve au troisième étage de l’édifice Amable-Bélanger, près de la salle du conseil des maires de la MRC de Montmagny. Elle représente fleuve et montagnes, ainsi qu’une petite fille. Elle a choisi ces éléments après avoir consulté un comité de citoyens qui lui ont partagé ce qu’ils aiment de leur région. « J’ai recueilli beaucoup de choses lors de la rencontre, j’avais au moins six pages de notes. Finalement, j’ai voulu m’arrêter à l’essentiel qui est le territoire, représenté ici par le paysage, et les gens qui composent ce territoire. J’ai choisi une petite fille, car l’enfance c’est également le symbole de l’avenir, de la vitalité et de l’espoir. »
Tania se donnait environ un mois pour terminer la murale, mais elle mentionne qu’elle a été en mesure de terminer le travail en seulement 13 jours. Il s’agissait de la deuxième qu’elle réalisait, ayant terminée cet été celle ayant pour thème la lutte quotidienne des femmes qui couvre un mur entier du bâtiment du Centre-femmes La Jardilec de Saint-Jean-Port-Joli. Elle dit prendre rapidement goût à cette forme d’art, car cela lui permet de faire des œuvres avec des messages porteurs et de laisser sa trace dans la communauté. Elle aurait déjà d’autres projets en discussion.
La nouvelle œuvre de Tania Hillion fait partie des murales conçues dans le cadre du projet « Fous du français ». Au total, 10 fresques seront disponibles dans la MRC de Montmagny et formeront un circuit dans la région. Deux murales se retrouvent dans l’édifice Amable-Bélanger, car une autre peinte par les artistes Justine Biard, alias Loopkin, et Lorie St-Pierre, mettant d’avant le lien entre l’art et la langue française, a été terminée un peu plus tôt et elle se trouve au deuxième étage.
Rappelons que le projet « Fous du français » a été initié et en parti financé par l’Union des municipalités du Québec (UMQ). D’autres sommes proviennent de l’Entente de développement culturel de la MRC de Montmagny et du député de Côte-du-Sud Mathieu Rivest.