29 mars 2025
Deux personnages, un décor, une heure... c’est un défi que se sont lancé les comédiennes Sandra Dumaresq et Édith Paquet alors qu’elles présentent la pièce Le Nœud. Lors de cette rencontre entre deux femmes, des thèmes difficiles sont abordés autour d’une intrigue qui laissera les spectateurs sur le bout de leur siège.
La pièce de théâtre dramatique Le Nœud sera présentée à Montmagny le 23 mars prochain à la salle Edwin-Bélanger. Il s’agit de la dernière représentation prévue de cette œuvre qui a fait plusieurs salles au Québec dans la dernière année.
Sur scène, deux comédiennes enchaînent les répliques de cette pièce d’un peu plus d’une heure. Il s’agit d’un texte de Johanna Adams traduite en français par Maryse Warda. La mise en scène est assurée par Guillermina Kerwin.
La pièce présente une rencontre entre la mère d’un garçon de 11 ans, jouée par Sandra Dumaresq, et une enseignante de 5e année, interprétée par Édith Paquet. Alors que le jeune garçon s’est enlevé la vie après avoir été suspendu pendant cinq jours par son enseignante, la mère se rend à un rendez-vous avec cette dernière afin d’essayer de comprendre comment et pourquoi son fils a commis l’irréparable. Bien que le thème du suicide est abordé dans cette histoire, il ne s’agirait pas du point central de la pièce qui parlerait davantage d’éducation et du rôle que jouent les parents et les enseignants dans la vie des enfants.
Les deux comédiennes confient en entrevue qu’il s’agissait d’un véritable défi pour elles, à cause de la quantité de textes à mémoriser, mais aussi à cause de la rapidité des répliques et de la répartie nécessaire pour donner vie aux deux personnages.
Alors que la pièce a déjà été présentée à plusieurs reprises, les comédiennes soulignent que plusieurs spectateurs ont affirmé être sur le bout de leur siège du début à la fin alors que l’intrigue se complexifie et que le public est amené à rafistoler les différents bouts de l’histoire révélés au cours de la pièce pour comprendre ce qui a mené à la rencontre entre les deux femmes. « C’est aussi une pièce qui a été écrite avec énormément de finesse. Malgré certains passages plus lourds, l’auteure a réussi à intégrer des moments légers qui nous font rire à cause de l’absurdité de la situation. Ces moments permettent au public de souffler un peu et de rendre la pièce beaucoup moins lourde malgré les sujets parfois difficiles », conclut Sandra Dumaresq.
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