14 mai 2025

Éric Cantin demeure accusé de meurtre

Éric Cantin était de retour au palais de justice de Montmagny les 5 et 7 mai dernier dans le cadre de son enquête préliminaire. Accusé du meurtre de Suzanne Fortin, 78 ans, le 25 avril 2024, il a été décidé que les accusations resteront les mêmes en vue du procès.

L’enquête préliminaire se tient devant un juge de paix, Daniel Bélanger pour cette cause, qui doit déterminer si la preuve que détient le poursuivant est suffisante pour que les accusations demeurent les mêmes en vue d’un procès. Une dizaine de témoins avait été convoquée dans cette affaire.

L’avocate de M. Cantin, Me Marie-Laurence Spain, après environ une journée et demie d’enquête, a finalement choisi de consentir au renvoi au procès de la cause, mettant fin aux procédures dans le cadre de l’enquête préliminaire. Les derniers témoins ont donc été désassignés.

Les accusations demeureront donc celles de meurtre qui avait été déposées à la suite de l’arrestation de M. Cantin. Ce dernier sera de retour devant la Cour en juin prochain pour la suite des procédures. Les dates de procès ne sont pas connues à ce stade.

Rappel des événements

Le 25 avril 2024, le corps de Suzanne Fortin, alors âgée de 78 ans, a été retrouvé inanimé dans sa résidence sur l’avenue Collin à Montmagny tôt le matin. La Sûreté du Québec considérait alors l’affaire comme étant une mort suspecte. Mme Fortin était connue de la communauté grâce aux heures de bénévolat qu’elle faisait avec plusieurs organismes, dont la FADOQ.

Quelques heures plus tard, la SQ divulguait qu’un homme appelé Éric Cantin, âgé de 34 ans, avait été arrêté en lien avec ce décès après que ce dernier se soit lui-même rendu à la police. Il avait comparu le lendemain au palais de justice de Montmagny avec des accusations de meurtre. Il était le voisin de Mme Fortin.

Avant les événements de 2022, M. Cantin avait un antécédent judiciaire en 2022 en matière de harcèlement criminel. Cette affaire s’était terminée alors que M. Cantin avait accepté de signer un « 810 », soit une ordonnance l’obligeant à ne pas troubler l’ordre public et d’avoir une bonne conduite envers la personne qui avait déposé les accusations.