Tuques, musique et foulards, les travailleurs du CPE Le Farfadet de Montmagny étaient prêts pour une deuxième journée de grève le 6 février dernier. Le froid ne semble pas avoir réduit leur motivation à manifester pour de meilleures conditions de travail alors que leur syndicat et le gouvernement n’ont toujours pas conclu d’entente de principe.
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) représente environ 80 % des CPE syndiqués au Québec, soit près de 13 000 travailleurs. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres de la petite enfance de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) est affilié à ce dernier représente plus de 1 500 travailleurs de 64 CPE de la région.
Ceux du CPE Le Farfadet de Montmagny en font partie, ils ont donc manifesté à l’extérieur de leur lieu de travail le 6 février de 8 h 30 à 14 h 30. Rappelons que ce CPE accueille environ 70 enfants chaque jour avec une équipe d’une quinzaine d’éducateurs.
Selon le syndicat, il s’agit du seul CPE touché par cette grève dans les MRC de Montmagny et L’Islet. Plusieurs rassemblements similaires se sont tenus simultanément au Québec.
Pour conclure une entente avec le gouvernement, le syndicat demande une charge de travail moins lourde pour les travailleurs, une meilleure rémunération pour favoriser la rétention, des primes de disparité régionale et la mise en place de mesures pour s’assurer de la qualité du service donné aux enfants, dont plus de temps pour les enfants avec des besoins particuliers.
À moins d’obtenir une entente de principe bientôt, le syndicat a annoncé ce matin la tenue d’une troisième journée de grève le 17 février prochain. Rappelons que les travailleurs sont sans contrat de travail depuis près d’un an.