17 octobre 2024

Un criminel coupable à 175 reprises

Le criminel Mario Harvey a été condamné à sa 175e infraction criminelle il y a quelques semaines dans le district judiciaire de Montmagny. Il passera les prochains mois en détention.

La gravité objective des infractions commises par le malfrat dans le district judiciaire de Montmagny n’est pas exceptionnelle. En mai dernier, il a reconnu sa culpabilité pour avoir volé un objet dont la valeur était de plus de 5 000 $ et pour avoir brisé une ordonnance d’emprisonnement dans la collectivité.

Les faits au soutien de ces accusations sont relativement simples. Vers le mois de janvier 2024, Mario Harvey s’est rendu avec un complice sur le terrain de la victime dans un dessein criminel, soit de voler une remorque qui y était entreposée. Sur place, les criminels l’attachent à leur véhicule avant de tenter de s’enfuir. Or, ceux-ci ont été négligents dans la commission de leur larcin... ils n’avaient pas repéré les caméras de surveillance installées par le propriétaire des lieux, qui a réussi à les prendre en flagrant délit avant de porter plainte à la Sûreté du Québec. Le plaignant a donc pu récupérer sa remorque.

Lors de son passage devant le Juge Sébastien Proulx de la Cour du Québec, chambre criminelle et pénale, Mario Harvey a répondu succinctement par un oui ou un non aux questions posées par le magistrat sans jamais exprimer des remords, d’excuses ou de regrets. De plus, au moment de la commission du crime, il purgeait déjà une peine d’emprisonnement dans la collectivité imposée pour un crime de fraude et de recel commis dans un autre district judiciaire.

Il faut dire que le criminel, maintenant d’âge mûr, possède une expérience hors du commun devant les tribunaux québécois. Tout au long de plusieurs décennies, depuis son passage à l’âge adulte, celui-ci a été condamné à 173 reprises pour des infractions de plus ou moins importante gravité objective.

Finalement, les avocats ont présenté une suggestion commune au juge Proulx. Même s’il n’y a pas eu de perte pour le plaignant, le criminel a été condamné à neuf fois de détention. De plus, après sa sortie de prison, il devra compléter sa peine dans la collectivité.