Après avoir refusé la dernière offre du gouvernement du Québec, les travailleurs du Front commun entamaient aujourd’hui une grève de 7 jours qui s’étendra jusqu’au 14 décembre si une entente ne se conclut pas. « Oui il y a encore beaucoup à faire, tant sur le plan salarial que sur le plan des conditions d’exercice, mais ce n’est pas insurmontable. Cette séquence de sept jours de grève démontre à quel point nous sommes motivés à obtenir un règlement à la hauteur des aspirations de nos membres », a affirmé le président du Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation de Chaudière-Appalaches, M. Jean-François Jomphe, se disant tout de même optimiste pour obtenir un règlement avant Noël. Les syndicats formant le Front commun ont récemment refusé la dernière proposition du gouvernement qui offrait une augmentation salariale de 12,7 % sur cinq ans. Les porte-parole ont, entre autres, affirmé que l’augmentation prévue pour la première année était plus basse que l’inflation, ce qui causerait un appauvrissement chez leurs membres et une baisse de leur pouvoir d’achat selon ces derniers. Ils ajoutent toutefois que le gouvernement a reculé sur les clauses qui s’attaquaient au régime de retraite, ce qu’ils voient comme un point positif de cette dernière offre. Ensemble, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS représentent plus de 420 000 travailleuses et travailleurs de l'État québécois dans les secteurs publics, en éducation, en santé et dans les services sociaux ainsi qu'en enseignement supérieur.