« La première fois que ça t’arrive, c’est un peu choquant et tu ne sais pas trop comment réagir. Cependant, il faut que tu te rappelles que c’est la Ligue nationale de hockey, la meilleure ligue au monde, et que tu fais partie de ce groupe de joueurs .Il faut conserver des pensées positives . »
Au moment d’écrire ces lignes, Barré-Boulet avait disputé 32 des 50 matchs de son équipe.Parmi ceux-ci, l’attaquant a évolué sur le quatrième trio ainsi que sur la première ligne avec l’un des meilleurs joueurs du circuit Bettman, Nikita Kucherov.
« C’est très agréable d’évoluer avec lui, il te trouve n’importe où sur la glace. L’important, c’est d’aller dans les coins de la patinoire et de récupérer les rondelles afin qu’il ait de l’espace pour effectuer ses jeux. »
Questionné à savoir si un acteur sur lames l’avait particulièrement marqué, Barré-Boulet a répondu que l’attaquant des Oilers d’Edmonton, Connor McDavid, était vraiment impressionnant sur la surface glacée en raison de sa rapidité d’exécution. De plus, il apprécie grandement le jeu du défenseur des Canucks de Vancouver, Quinn Hughes.
Même s’il n’a pas disputé l’ensemble des matchs de sa formation, le sportif a la perception qu’il fait davantage partie de l’équipe, lui qui n’effectue plus la navette entre Syracuse et Tampa Bay. « C’est difficile lorsque tu es dans les mineurs et que tu te fais rappeler. Tu as l’impression d’être entre deux chaises. Dans un sens, tu joues pour ne pas te faire redescendre dans la Ligue américaine et quand tu es dans la Ligue américaine, tu joues pour remonter dans la LNH. C’est vraiment spécial comme sentiment et ce n’est pas super agréable. Je préfère rester ici, sentir que je fais partie du groupe et pratiquer quotidiennement avec les gars», a-t-il mentionné.
D’ailleurs, ce dernier apprécie grandement sa vie en Floride. «Il n’y a pas trop de congestion routière. Il fait soleil chaque jour, il y a de bons restaurants et nous avons d’excellents partisans. »
Toutefois, l’homme de 26 ans qui est père de deux jeunes enfants reconnait qu’il a vécu une période plus difficile en étant éloigné de sa famille pendant quelques mois au début de l’année. « J’ai manqué trois ou quatre mois de la vie de ma fille, qui aura bientôt un an. C’était difficile. Toutefois, ils sont arrivés à Tampa Bay », a indiqué celui qui loue une maison de ville.
Sur le plan collectif, Alex est heureux de voir que l’apport offensif de sa troupe ne provient plus uniquement des bâtons de Brayden Point, Steven Stamkos et Nikita Kucherov. « Tout le monde contribue. C’est certain qu’après les trois finales de la Coupe Stanley consécutives ainsi que la grosse série face aux Maple Leafs de Toronto l’an dernier, les gars étaient peut-être un peu fatigués. C’était normal que le début de saison parte plus tranquillement. Cependant, je pense que nous avons trouvé notre erre d’aller. » Au moment de mettre sous presse, Tampa Bay était la troisième équipe de la division Atlantique.
Parfois Alex s’ennuie de Montmagny. Toutefois, ce sentiment se dissipe lorsqu’il réalise qu’il n’a pas besoin de déneiger sa voiture pour aller travailler. Cela dit, il apprécie grandement le soutien de sa localité natale à son égard ainsi qu’envers d’autres joueurs de la région.
« Même si c’est petit, il y a de bons hockeyeurs qui sont originaires de Montmagny. C’est une superbe ville de hockey. Tout le monde se connait et c’est le fun de voir que les gens se rallient autour de nous. J’aime y retourner pour voir mes parents, ma sœur et mes amis d’enfance. »