24 avril 2024

Un Grand Défi, quatre grandes équipes

Le Grand Défi Pierre Lavoie représente 1 000 km de vélo à travers le Québec sur trois jours. Les cyclistes relèvent ce défi beau temps mauvais temps et avec peu de repos afin d’amasser des fonds pour des institutions scolaires. Voici les quatre équipes/participants provenant de la région de Montmagny-L’Islet. Il est possible d’encourager l’équipe ou le participant de son choix sur le site web du Grand Défi Pierre Lavoie. Denis Laflamme Vétéran de cette épreuve, M. Laflamme en est à son dixième Grand Défi. Il fait partie de l’« Équipe Rare Takeda » (équipe 214). L’entreprise pharmaceutique est l’un des commanditaires de l’événement. Cette année, M. Laflamme a fait la demande pour que les fonds amassés par son équipe soient remis à l’École primaire Beaubien de Montmagny. Il explique qu’il s’agit de l’école qu’il a fréquentée lorsqu’il était jeune et également celle que ses trois enfants ont fréquentée à leur tour. Il était donc important pour lui de pouvoir l’encourager un jour et il se réjouit que son équipe ait accepté sa demande.

Pour M. Laflamme, sa participation au Grand Défi représente une grande source de motivations à se tenir en forme et à maintenir le rythme de ses entrainements. « Parfois j’aimerais beaucoup mieux m’assoir devant la télévision, mais quand je me rappelle l’ampleur du défi que je m’apprête à relever et la cause que j’encourage, je me mets en action. » Présentement, il s’entraine à vélo environ quatre ou cinq fois par semaine, en plus de quelques séances de musculation, car M. Laflamme mentionne que c’est l’ensemble du corps qui est sollicité dans un tel défi. Avoir autant s’expérience dans ce défi permet aussi à M. Laflamme de devenir un mentor pour les membres de son équipe qui le relève pour la première fois cette année. Il est en mesure de les préparer mentalement en leur expliquant les épreuves qu’ils devront traverser, l’importance de savoir rouler en peloton, etc.

Les Enfants d’cœur Les Enfants d’cœur (Équipe 81) sont de retour pour cette nouvelle édition du Grand Défi Pierre Lavoie. Cette année, l’équipe est composée de Francis Fréchette, Stéphane Coulombe, Frédéric Ouellet, Guillaume Proulx et Jacques Dubé. Le conducteur du motorisé sera Frédéric Jean. Les Enfants d’cœur ont d’ailleurs leur motorisé aux couleurs de l’organisme qui se démarque des autres équipes depuis quelques années. Selon Stéphane Coulombe, il s’agit d’un retour à l’équipe originale donc celle qui avait relevé le défi pour la première fois en 2016. Cette année, les Enfants d’cœur remettront les fonds qu’ils auront amassés à l’École des Tilleuls de Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud. M. Coulombe explique que l’organisme tente d’encourager une école différente chaque année et que le choix s’est arrêté sur cette dernière.

Selon M. Coulombe, l’équipe est prête à relever le défi. Elle a bénéficié d’un entrainement spécial trois fois par semaine en collaboration avec le VO2 GYM. « Dans le jargon, nous appelons ça du BL coaching. Nous utilisons des vélos stationnaires, mais ce n’est pas des vélos de spinning. Ils ont le corps d’un vélo normal, mais la roue arrière est un type de moteur qui nous oblige à pousser les watts nécessaires selon l’exercice. C’est impossible de tricher avec ces appareils. »

Gabrielle Roy Gabrielle Roy fait partie de l’équipe « Desjardins – Technologie de l’information » (Équipe 153). Elle contient des gens de différentes régions du Québec, elle est la seule qui réside en Chaudière-Appalaches. Cette année, l’équipe de Gabrielle amasse des fonds pour l’École primaire de la Francolière de Saint-François-de-la-Rivière-du-Sud. Il était important pour elle de pouvoir encourager cet établissement scolaire en relevant ce défi, car il s’agit de l’école que fréquentent ses deux enfants. Elle explique que son équipe a rapidement accepté ce choix, car elle est la seule participante avec des enfants en bas âge.

Mme Roy se dit très satisfaite de sa collecte de fonds pour le moment. « J’ai envoyé une demande à toutes les entreprises de Saint-François et elles ont toutes accepté de me supporter dans ce défi. » Elle ajoute que, comme elle fait partie d’une équipe Desjardins, l’institution financière assume tous les frais liés à la participation aux défis, comme l’inscription ou le motorisé. Tous les fonds amassés peuvent donc directement aller vers la cause que l’équipe a choisi de supporter. Cette année fut plutôt occupée pour Gabrielle. Avec l’ouverture de la Boite Maraichère de Côte-du-Sud qu’elle gère avec son conjoint Maxime Gosselin, elle a eu beaucoup moins de temps à consacrer à son entrainement que prévu. Elle a toutefois suivi plusieurs cours de spinning afin de maintenir sa forme physique. Elle affirme aussi être mentalement prête à relever le défi, car ce n’est pas sa première expérience cette année : « Je sais que ça va être difficile, l’an passé j’ai ri, j’ai pleuré, je suis passée par toute la gamme d’émotion. Par contre, cette fois je sais à quoi m’attendre et je vais donner tout ce que j’ai. »

Bruno Fournier  Bruno Fournier, directeur de Desjardins Entreprises Côte-du-Sud, fait à nouveau partie de l’équipe « Desjardins – Jeunes entrepreneurs » (Équipe 151). Dans ce groupe, le représentant de Desjardins fait équipe avec un entrepreneur de son choix. Cette année, M. Fournier roulera en compagnie de Vincent Bernier de La Pocatière. Il s’agit de la troisième fois que M. Fournier relèvera le défi du 1 000 km.

Deux écoles du Bas-Saint-Laurent, soit Sacré-Cœur et Saint-Philippe, Notre-Dame et JC-Chapais, ainsi que l’École Saint-François-D’Assise de Montréal seront encouragées par l’équipe de M. Fournier. Après avoir remis des Fonds à des écoles dans la MRC de L’Islet l’an dernier, M. Fournier a accepté de remettre les fonds à des établissements du Kamouraska cette année. Pour se tenir en forme, M. Fournier pratique le ski de fond l’hiver et fait du vélo en salle. Depuis que les routes sont praticables, il a sorti son vélo afin de s’entrainer à l’extérieur. Il a fait environ 1 000 km jusqu’à maintenant dans le cadre de ces entrainements. Il est convaincu d’être prêt à affronter le défi : « Ça ne me fait pas peur, je sais à quoi m’attendre. Le plus gros défi lors de l’événement c’est le manque de sommeil en fait, parce que même pendant nos pauses, c’est vraiment difficile de dormir sur la route à bord du motorisé. »

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